Concours : votre familier et vous

Voilà Rav, mon récit, postes le tien sur ce sujet dès que tu l'auras finis.

Le mien fait 7643 signes.

PS : Sur le forum ça l'a mal positionné.

Diamis rampait difficilement sur les bords d’une montagne enneigée.
C’était la fin, elle le savait.
Le sang ruisselait sur son cou, ainsi que sur son genou gauche blessé.
Elle n’avait pas pu résister à cette attaque soudaine de Fantômes de Princes oubliés, qui l’avaient massacrée.
Elle sortit d’une poche de sa tunique un petit médaillon.
Elle l’ouvrit.
Il contenait la photo de son bien-aimé, décédé lors d’une invasion de l’infâme Clockworks, on n’avait jamais retrouvé son corps.
Soudain, à travers ses yeux vitreux, elle aperçu une forme étrange se rapprochant peu à peu.
C’était un lionceau. Il avançait tant bien que mal, enfonçant ses maigres pattes dans la poudreuse.
Une fois rapproché, il saisit par sa petite mâchoire la jeune femme, et la tira de toutes ses forces. C’est à ce moment là qu’elle perdit connaissance.
Elle se réveilla dans un lit, des bandages couvrant ses plaies. Elle n’eu pas le temps d’ouvrir la bouche pour demander où elle se trouvait. Une femme âgée, à la mine bienveillante, s’approcha et lui dit :
« - Tu es à l’hospice de Flarine, un jeune lionceau t’a ramené jusqu’à nous, on ignore comment il a pu, ni comment tu t’es retrouvée dans cet état là.
- J’ai été agressée dans le vaste territoire d’Azria.
- -Oh ! C’est une chance que tu t’en sois sortie, tes blessures étaient graves mais nous avons pu les soigner à tant grâce à ce petit animal. Tu lui dois la vie.
- Je serais heureuse de le retrouver, et de pouvoir le remercier comme il se doit.
- Je comprends. Et maintenant dors ! Tu as besoin de repos. »
Ce n’est que le Lendemain que Diamis sortit de l’hospice.
Elle était encore sonnée, et soufrait de ses blessures, mais elle était déterminée à retrouver son sauveur. Toutefois, elle se rendit compte qu’elle n’avait aucune chance.
Elle alla tout de même à l’office public pour voire si aucun lionceau n’avait été capturé, la réponse fut négative.
Désemparée, elle rentra chez elle, et ne put dormir, l’image du lionceau la hantait.



3 Mois plus tard


Diamis se réveilla en s’agrippant au rebord de sa tente, provoquant son écroulement.
Elle se releva en grognant et se dégagea à coups de pied.
La jeune femme devait se rendre au marché de Saincity qui se situait sur une grande place à l’est du continent, pour y faire ses courses hebdomadaires.
Pour cela, elle devait passer comme d’habitude par un sentier de taille moyenne, qui passait au milieu d’une forêt.
Après s’être rapidement habillée et lavée, elle se mit en route. Arrivée à mi-chemin, un son particulier, une sorte de gémissement la saisit. Au début, elle n’y fit pas attention, mais au bout de quelques minutes, il l’intrigua.
Elle se rapprocha donc d’un pas rapide et déterminé de l’endroit d’où provenait ce son.
Une scène spectaculaire se trouvait au centre. Une demi-douzaine de loups entourait en grognant un jeune lionceau, trop faible pour se défendre. Il avait une large plaie, d’où coulait abondamment son sang.
Diamis n’hésita que quelques secondes. Elle sortit son bâton, puis, par une série de puissants enchantements, terrassa les loups qui préférèrent fuir.
Elle s’approcha lentement du lionceau blessé. Une fois à un mètre de lui, elle le reconnut.
C’était lui, elle en était sûre. Elle sortit une trousse de secours de son sac, et s’affaira à bander la plaie de l’animal. Elle le ramena ensuite chez elle et le posa délicatement sur un petit tas de pailles.
L’animal ne retrouva ses esprits que le lendemain, et il mangea consciencieusement le morceau de viande déposé près de lui. Puis il se leva d’un bond et fit un rapide tour de la salle, sans découvrir aucune issue.
Diamis rentra peu après et sourit de toutes ses dents en voyant le jeune lionceau. Mais l’animal lui, essaya de s’enfuir par la porte entrouverte après avoir poussé un grognement.
Diamis avait eu le temps de reconnaitre la race du lionceau pendant qu’elle le soignait. C’était un Léonis. Un animal extrêmement rare qui procurait endurance à son propriétaire, une fois apprivoisé.
Diamis jugea bon de fermer la porte et de le laisser se reposer.
Ainsi passèrent les semaines, Diamis nourrissait chaque jour le Léonis qui devenait de moins en moins agressif, et n’essayait plus de s’échapper.
Un jour, Diamis se rendit au village pour y acheter son pain. Une foule était rassemblée sur la place centrale devant l’office public. Elle se rapprocha pour entendre ce qui s’y disait.
Une famille entière avait été massacrée et volée, à quelques pattés de maison d’ici.
Diamis ne s’inquiéta qu’un petit peu, les bandits étaient de plus en plus courant dans la région.
Jour après jour, on apprenait de nouveaux pillages, des dizaines de foyers avaient ainsi été massacrés.
Puis ce qui devait arriver arriva. Diamis donnait à manger au Léonis, qui grandissait et développait une mâchoire de plus en plus puissante, lorsque de puissants coups frappés à la porte retentirent.
« - Qui est-ce ? Demanda Diamis. J’arrive ! »
Elle s’approcha de la porte lorsque celle-ci vola en éclat et la projeta à l’autre bout de la pièce, ensanglantée, pour laisser place à deux hommes tenant chacun un couteau à la main.
Aussitôt ils se mirent au travail. Ils cherchaient tout ce qui avait de la valeur dans la maisonnette. Ayant récupéré un maximum, l’un deux s’approcha de Diamis, son couteau au poing, pour en finir.
C’est alors que bondit majestueusement le Léonis. Il enfonça ses larges dents sur la main du bandit, qui hurla de douleur. Diamis en profita pour se relever et s’armer de son bâton, et aussitôt lancer un puissant sort qui fit fuir les deux bandits.
Puis elle jeta un coup d’œil au Léonis. Il était assis contre le mur, et il regardait courir les deux hommes avec fureur.
Diamis serra l’animal de toutes ses forces entre ses bras.
Une larme s’échappa de ses yeux bleus azur. Elle avait compris que le lion était devenu son ami, qu’il la reconnaissait comme telle et que désormais, ils pourraient compter l’un sur l’autre.
Depuis cette aventure, ils étaient inséparables. Diamis l’emmenait avec lui à la chasse, et elle acquit de l’expérience au fil de leurs combats.
Ils laissaient derrière eux une certaine renommée, ainsi qu’une forte jalousie, étant donné qu’un Léonis aussi évolué se vendait une fortune.
Une petite troupe de mercenaires avançait en bavardant parmi les montagnes.
L’un deux, apparemment le chef s’exclama :
« - Mes amis ! Si nous attrapons cet animal, nous sommes riches ! Vous avez entendu la voix de ce sorcier, l’autre jour ! Il nous a promis la monstrueuse somme d’un milliard en échange du Léonis ! Il nous faudrait des dizaines d’années de pillage et de vols pour acquérir cette somme ! »
Les autres acquiescèrent avec joie.
Non loin de là, une élémentaliste et un Léonis chassaient joyeusement les Mammouths.
Diamis sortit de son sac un os à moelle et le jeta au Léonis en lui glissant un clin d’œil, et ce dernier le dévora à cœur joie. Diamis s’affairait à installer la tente, ils allaient passer la nuit ici. Elle fit ensuite un feu avec les quelques branches qu’elle trouva, puis s’installa à côté avec l’animal. Diamis s’adressa directement à lui :
« - Voilà maintenant 25 ans que tu m’as sauvé la vie, à quelques miles d’ici. Il y a donc 25 ans que nous sommes liés l’un à l’autre. Je voulais te remercier encore une fois, je ne te remercierais jamais assez. Grâce à toi, je vis heureuse depuis ces 25 années, j’ai enfin pu oublier la mort de mon fiancé. »
Le Léonis, qui n’avait bien entendu rien compris, poussa un léger grognement puis s’allongea contre Diamis.
Un bruit de pas se fit entendre. Diamis se redressa et regarda aux alentours.
« -Ils sont là ! Tuez la fille et capturez le lion ! »
Diamis n’eut que le temps de sortir son bâton, les mercenaires s’élançaient déjà sur elle.
Le combat fût rude. Elle contrait les coups des mercenaires inexpérimentés un par un, mais était dépassée par leur nombre. Elle terrassa un ennemi, puis deux, puis trois. Soudain, le chef des mercenaires s’élança lâchement dans le dos de l’élémentaliste. Il brandit son épée en criant, et sauta. Le sang gicla sur Diamis. Elle hurlait. Le corps du Léonis était étendu, inerte sur la neige, il avait sauté pour protéger son amie. Cette diversion laissa le temps à Diamis de lancer un puissant sort qui terrassa tous les ennemis.
Elle s’approcha de son meilleur ami, et le pris dans ses bras, vidant son corps de toutes ses larmes.
Elle ne voulait, elle ne pouvait supporter sa mort. Elle regarda le ciel et hurla de toutes ses forces. Elle hurla contre la disparition de sa sœur, elle hurla contre l’assassinat de ses parents. Elle hurla contre la mort de son fiancé. Et elle hurla contre le sort, qui avait voulu que le Léonis saute pour la sauver.
Elle le regarda avec dégoût, puis, pris le même poignard qui l’avait tué de la main du brigand inconscient, et massacra les corps de tous les mercenaires.
Elle regarda ensuite le résultat de son acte. Elle ne se reconnaissait plus, elle ne pourrait plus vivre comme ça.
Elle se rapprocha du Lion, le caressa une dernière fois, tendit le poignard devant elle, et l’enfonça dans sa poitrine.
C’est ainsi qu’ils moururent, comme ils avaient vécu. L’un dans l’autre. Laissant la neige recouvrir leurs corps meurtris.
Mais peut-être leur amitié continuerait elle dans l’eau delà.

Ton histoire est belle, et teintée de romantisme... mais j'ai du mal, avec les histoires qui ne finissent pas sans un brin d'espoir. C'est sombre, très sombre... Le sombre est normalement ce qui donne de la profondeur à la lumière. On peut mélanger les deux pour obtenir de beaux effets... Mais là, c'est un peu trop gothique pour moi, si tu vois ce que je veux dire ...

J'avais pas vu ce concours ^^...

Bon, même si je m'en fous de la récompense (les familiers, c'est pas trop mon truc), je vais plancher de loin à une histoire...

Il à l'air chouette,je le lirai quand j'aurais le temps ^^ Bravo à toi !
Personnellement j'ai un peu de mal à m'y mettre...
Au fait,on dit l'au-delà et non l'eau-delà :p

Je sais Elwy, mais j'arrive pas à terminer bien mes histoires lol. Je suis obligé de les finir mal, et pourtant je suis plutôt un optimiste^^

Et voila ma réponse :

Citation :

Dès sa prime enfance, Melliandra, la licorne -ou plutôt la future licorne – fut une laissée pour compte. Sa famille l'abandonna a sa venue au monde et l'abandonna aux mains des GiggleBox qui attaquaient leur refuge.
Ces boites, créations de la déesse Shade, avaient pour habitude de prendre et garder toutes choses qu'elles pouvaient transporter. Melliandra connue des années enfermement. Encore enfermée dans son œuf protecteur, elle vit pourtant tout ce qu'il se passait autour d'elle. De nombreux hommes et femmes, Dwarpets et animaux moururent sous les coups de son infâme possesseur.

Un jour, dans sa tristesse à toujours voir des apprentis héros se faire tuer, elle en vit un différent des autres. Il combattait par la seule force de son esprit. Ensorcelant les enne-mis autour de lui, réduisant en miette ceux qui tentaient de l’empêcher d’avancer. Le mysté-rieux personnage perça une brèche dans les lignes des GiggleBox et fonça vers le ravisseur de Melliandra, Le chef des GiggleBox, le Géant.
Le combat fut âpre. Les coups s'abattaient d'une part, les sorts fusaient d'une autre. Le sang maculait les vêtements d'une part, les planches de la boite se disloquaient de l'autre.
L'affrontement fut d'une rare intensité mais ne dura que quelques instants en vérité. Le monstre tomba, ses plus précieux trésors se déversèrent sur le sol, Melliandra était libérée.
Toujours dans son œuf, elle vit le magicien, un dénommé Ravhin, la prendre délica-tement dans ses mains fine et l'enveloppa d'un tissu protecteur. Avec toute la douceur d'une mère, il prit soin d'elle jusqu'a l'éclosion maintenant imminente.

A peine de retour en ville pour soigner ses blessures, Ravhin remarqua une fêlure dans la coquille de l’œuf. Sachant qu’un heureux événement était proche, il organisa rapi-dement la venue de sa future protégée. Sans même prendre le temps de s’arrêter pour se reposer, il alla voir un éleveur de familier et demanda conseil pour l’élever. Apres plusieurs heures de patience, la fêlure prit de l’ampleur. Bientôt un morceau de la coquille se souleva, retomba, se souleva et enfin tomba pour laisser apparaitre une petite corne qui surmontait une petite tête minuscule. Des grands yeux prenaient une bonne partie du visage de la licor-ne. Les yeux de couleurs bleus semblaient être incroyablement profonds lorsqu’on plongeait notre regard dedans. Ils reflétaient une sagesse et une maturité impossible pour un animale de cet âge. Tous deux surent a l’instant qu’ils étaient faits pour combattre cote a cote.
C’est en la touchant pour la première fois que Ravhin donna son nom à la licorne. Un nom qu’il donna avec tendresse et qu’il aima prononcer par la suite. Le nom était aussi gra-cieux que la licorne allait le devenir.

Melliandra grandissait vite. Devenait de plus en plus belle et de plus en plus puissan-te. Souvent, elle sauva la vie de son compagnon d’aventure. Et souvent il la remercia en lui rendant la pareil. Jamais un merci n’était nécessaire car ce que l’un sauvait la vie de l’autre, l’inverse allait se produire sinon le jour même, le lendemain ou un jour suivant. C’était la dure loi de Madrigal pour les aventuriers de leur trempe. Jamais ils ne furent vaincus lors-qu’ils étaient ensemble.
Les sourires et parfois même les éclats de rire qui avaient déserté Ravhin revinrent rapidement en lui quand il était avec sa licorne. Ils ne pouvaient pas s’exprimer par des mots, mais un regard du familier avait toujours une signification que Ravhin comprenait sans y réfléchir. Par cette façon de communiquer, il comprit que Melliandra était pleine d’humour et de joie caché derrière la tristesse qui s’était définitivement emparer de son cœur.
Le magicien se spécialisa bientôt dans la magie de l’esprit et devient l’un des plus grands tueurs de monstres de tout Madrigal. Melliandra commença aussi à changer. La robe blanche de sa naissance laissa très vite place à des nuances de bleu dans sa crinière et très vite les changements se reflétèrent sur ses compétences. Elle devenait plus forte, plus résis-tante, plus belle mais sa loyauté n’avait d’égale que l’ampleur de leurs taches a tous les deux.

Les combats que menaient les deux inséparables compagnons prenaient de plus en plus d’importance. Ils sortaient victorieux de combats désespérer ou l’ennemi était beau-coup plus nombreux. Courage, puissance et loyauté étaient leurs armes. Ils étaient unis comme les doigts de la main. En combat, chacun était le complément de l’autre. Dans la vie, chacun était le supplément de l’autre. Ravhin était la famille de Melliandra. Melliandra comblait la solitude de Ravhin.
Plusieurs années âpres leur rencontre, la lutte pour la survie de Madrigal et de ses habitants s’intensifia et bientôt ClockWork se réveilla. Shade envoyait des légions de plus en plus nombreuses et de plus en plus puissantes. Les aventuriers solitaires étaient menacés d’extinction. Ravhin décida donc de rejoindre une guilde combattante pour la survie des créatures bonnes et généreuses. Les BelgiumBoys les accueillirent lui et Melliandra au sein de leurs groupement.
La famille de Melliandra s’agrandit et la solitude de Ravhin se comblait rapidement. Melliandra découvrit la seule chose que le sorcier lui avait toujours cacher. D’autres animaux avaient été élevés pour des humains et ce fait changea le sentiment de tristesse impuissante qu’avait gardé Melliandra dans son cœur en un sentiment de rage aveugle. Sa quête pour la survie de Madrigal continuait mais avec une nuance en plus. Elle se transformait en une quête de liberté.

Dans son désir de vengeance, elle fonça dans la lande poursuivit par Ravhin, son eternel compagnon, et quelques membres des BelgiumBoys, ainsi que leurs familiers, tou-chés par une telle détresse.
Pour chaque monstre que Melliandra rencontrait et tuait dans un élan de sauvagerie pure, 5 autres arrivaient vers elle pour la capturer et la torturer. Tres vite, elle se retrouva entourée d’ennemis implacables brandissant les poings et parfois des armes tranchantes. Au moment ou un objet tranchant entra en contact avec elle, des explosions d’énergies pure se rependaient autour d’elle, des haches tranchaient des têtes, des glaives empalaient plusieurs ennemis pas coups, des flèches et des yoyos abattirent moult monstres et des moines frap-paient a mains nues assommant tout ce qu’ils touchaient. Tous les familiers de toutes sortes entourèrent rapidement la licorne et la protégèrent. Mordant, griffant, grognant, la licorne était temporairement en sécurité. Le combat se poursuivit et les séides de Shade tombèrent.
Très rapidement après le massacre, Melliandra se calma. Ses blessures et celles de certains de ses compagnons eurent l’effet d’un seau d’eau froide en pleine tête. Certes, la haine et la vengeance n’étaient pas finit. Mais elle prit maintenant conscience qu’elle ne pouvait rien faire seule. Ravhin, son partenaire de toujours devait être auprès d’elle ainsi que sa nouvelle guilde combattante.

Tous ensembles avaient encore de nombreux combats à mener. Détruire le puissant ClockWork, libérer Azria de son eternel hivers, anéantir l’infâme Meteonyker rouge, affron-ter Shade dans son défit impossible.
Mais ensemble, réunis comme ils l’étaient, ils réussiront a debarasser Madrigal de toutes les mauvaises choses et étendre l’ancienne beauté du jardin de Rhisis au monde entier.

bravo healise pour l'histoire c'etait trop bien et émouvant a la fin

Super ravhin ton histoire j'aimer bien la fin moi ^^

Un seul mot:Bravo
on a vrm des bon rp dans notre guilde

Bravo à vous mes 2 petits Lapinou